Néocampagne nouvelle version

27/01/2015

J’ai repris Néocampagne sous une nouvelle forme : plus fraîche, plus fun et collective !
Rendez-vous sur www.neocampagne.fr

Néocampagne s’arrête ici…

08/09/2011

Allez, je me lance… J’ai décidé d’arrêter Néocampagne. Vous aviez déjà pu remarquer que le rythme des posts s’était énormément ralenti… Non que je n’ai plus rien à dire sur la question, noooonnn, mais entre le boulot, la rénovation & la déco (ma passion) de la maison, et Anouk, 15 mois, concentré d’énergie pure, je consacre moins de temps à réfléchir au développement rural.

Un immense merci à tous vos messages d’encouragements tout au long de ces 3 années (et oui, 3 ans !) d’écriture de ce blog qui correspond véritablement à une « phase » de ma vie !

Vive le télétravail !

05/07/2011

Au sortir de nos études, mon compagnon et moi avons commencer à travailler. Lui comme jeune cadre dynamique -néanmoins chevelu- à Paris, moi comme journaliste stagiaire à la rédaction d’un magazine de voyage.
Les conclusions ne sont pas faites attendre : ce n’était pas « ça » que nous voulions. Se lever le matin pour aller tous les jours à la même heure au même endroit, perdre du temps en transports, être pressé… A 25 ans, nous aspirions à une vie plus agréable.

Mon homme a choisi la création collective d’une entreprise où tous sont en télétravail. J’ai opté pour ma part pour le journalisme rémunéré à la pige.

A 30 ans, sa boîte fonctionnait bien, j’avais atteint mon objectif de vivre de la pige et la vie à la campagne était devenue une évidence. Grâce à des logements plus vastes, la campagne permet aux télétravailleurs d’avoir de l’espace pour travailler. Nous, notre maison est suffisamment grande pour que nous ayons chacun un bureau. A midi, nous déjeunons ensemble, à la maison ou au resto du coin. Notre fille va à la crèche à deux pas… Notre temps de transport est réduit à zéro, ce qui nous laisse du temps pour jouer avec notre fille, cuisiner le dîner, lire la presse et même regarder des séries américaines.
En plus, nous avons le toupet de travailler à 80% pour avoir encore plus de temps à consacrer à autre chose qu’au travail. Le bricolage, la décoration, et, bien-sûr, l’investissement dans des projets locaux.

Alors bien-sûr, c’est parfois dur de ne pas croiser de collègues tous les jours et d’être enfermé chez soi. Mais pour pallier à ce problème, rien de mieux que… les amis également indép’ ou télétravailleurs. Mes deux meilleures copines ici sont dans ce cas-là. Quand on en a marre, un coup de fil, un café, et c’est reparti. Parce que bien-sûr, comme la crèche, les copines sont à deux pas…

L’Auvergne, ça change une vie

14/06/2011

Côté com’, l’Auvergne assure grave ! Les premières campagnes web « Les Urbanophiles », démarrées il y a 2-3 ans, montraient un Parisien qui défendait avec ironie les atouts de la ville (gaz d’échappements, petits espaces, crottes de chiens…) dans des petits films hyper marrants : http://www.auvergnelife.tv/urbanophiles/saison1/ et http://www.auvergnelife.tv/urbanophiles/saison2/

Maintenant, notre urbanophile préféré a changé de vie, il s’est installé en Auvergne. Et là c’est juste hilarant : http://www.auvergnelife.tv/urbanophiles/saison3/index.html

C’est super cliché, mais complètement assumé. Et pour moi qui revient d’un week-end à Paris, ben en fait c’est pas si cliché que ça… (j’ai découvert le square le samedi après-midi avec ma fille, square bondé, donc, queue à la balançoire (!), « j’étais là avant ! »… Pffiou !)

La phytoépuration autorisée

11/05/2011

Bonne nouvelle pour les écolos des champs : les systèmes d’assainissement non-collectif à base de filtres plantés de roseaux (ou phytoépuration) est autorisée à titre expérimental et plusieurs dispositifs ont reçu un agrément positif. Parmi eux, le dispositif mis en place par Aquatiris. J’invite donc ceux qui sont équipés d’une vieille fosse septique à se tourner vers ce réseau de bureau d’études compétent, pour découvrir comment assainir ses eaux usées avec de jolis jardins filtrants, c’est quand même plus agréable (et écolo !). Pour en savoir plus, allez lire le dernier Consom’action (magazine des Biocoop), j’y ai fait un article sur la question.

Le ministre de l’agriculture n’y connaît rien (mais alors vraiment rien !!!)

01/03/2011

Cela fait 3 mois que je n’ai rien posté, 3 mois que je me dis que je dois le faire… parce que je ne manque pas de matière, mais de temps.

Mais là, j’interromps tout ce que je fais pour vous faire part de cette vidéo qui montre notre ministre de l’agriculture (et de l’alimentation, pêche, ruralité et aménagement du territoire) Bruno Le Maire tenter sans succès de répondre au quizz d’Ariane Massenet au Grand Journal : http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=10456

C’est juste désespérant de voir qu’il n’est pas capable de reconnaitre une blonde d’Aquitaine (c’est pas quand même la race la plus rare), le cri du dindon (même moi j’ai reconnu !) ou de savoir quand on récolte les poires.

Parrainez un mouton noir !

02/12/2010

Un appel est lancé aux citoyens pour parrainer des moutons de race  Mérinos Noir du Portugal afin de financer leur implantation en France. Et oui, la laine naturellement noire a pratiquement disparu car l’industrie recherche des laines blanches que l’on peut colorer. Il reste bien la Noire du Velay, mais sa fibre grossière n’est pas adaptée à la fabrication de vêtements.

Engagée dans une démarche environnementale, la filature Fonty en Creuse recherche des laines douces, naturellement colorées, et produites à proximité pour réaliser du fil à tricoter sans teinture. Bref, des pelotes écolos. D’où la mise en place d’un projet de coopération entre la Creuse et la province de l’Alentejo au Portugal pour implanter des troupeaux de mérinos noirs !

Voilà un vrai projet de développement local et écologique. Pour parrainer son mouton, c’est ici !

Laine cardées de toutes les couleurs

Laine cardées de toutes les couleurs

Ce projet original est proposé par l’association Laine et Fibres textiles naturemmes du Massif Central (Lainamac) qui a pour objectif d’organiser une filière laine locale sur le Massif, où cohabitent des éleveurs de moutons qui ont cruellement besoin de soutien -le commerce équitable de la laine en est une forme-, des filatures (Fonty, Terrade…), des artisans qui transforment la laine en isolants écolo (L’Etoile du berger), matelas bio (Laine et cie), couettes (La Chouette Couette), sans oublier les fan de tricots, fileuses aux rouets et autres amateurs de teintures aux plantes.

A la Fête de la laine de Felletin, organisée par Lainamac

Pour en savoir plus sur la laine, du mouton au pull, je vous invite à lire le dossier que j’avais écrit pour L’Esprit Village n=°101

Remaniement : le grenelle aux oubliettes et la campagne aux agriculteurs

18/11/2010

Fini le super-ministère du développement durable (Hulot est super-énervé). NKM aura à sa charge écologie, dd, transports et logement, mais l’énergie retourne au ministère de l’économie. Zou ! Chez Largarde, sous la houlette d’…Eric Besson !!! Quant à l’aménagement du territoire, il repart à l’Agriculture, avec Bruno Le Maire, ami de la FNSEA… FNSEA qui n’est pas du tout motivée par une PAC verte (Politique agricole commune) comme le montre cet article.

Vive la champs pleins de céréales boostées aux engrais, sans la moindre haie ni la moindre mauvaise herbe !
Vive les usines pétrochimiques qui fonctionnent à plein tube et les réacteurs nucléaires vrombrissants !
Vive la campagne en production intensive, que les ruraux aillent bosser à l’usine ou dans les champs, et puissent tous quitter leurs villages pour construire leur pavillon de banlieue !

Voir la réaction de Greenpeace : Sarkozy-Fillon saison 3

La campagne à la ville, ou la ville à la campagne ?

14/10/2010

Il y a quelque temps, j’ai reçu ce message de Thomas :

La campagne c’est plus tendance !

Juste un petit mot pour confronter a votre sagacité un sentiment un peu confus mais tenace. Après 10 ans passé en Creuse J’ai l’impression que la campagne n’attire aujourd’hui plus du tout. Fini la grande vague du retour a la terre du début des années 2000, du rêve de la vie dans la petite maison en pierre apparente au milieu des bois.

Aujourd’hui c’est tout l’inverse: la campagne n’est plus tendance.. je ne cesse de rencontrer de jeunes gens qui ne jurent plus que par la ville. Hors de question pour eux (pour elles) d’être dépendant de la voiture. Hors de question de se fatiguer a faire du bois, un potager, de vivre isolé. Au contraire c’est la grande mode de la vie communautaire en ville, de « l’éco-quartier » qui sera bien plus écolo bobo bio que la vie en hameau.. dans l’espace urbain: liberté de circuler en vélo, de sortir le soir, de trouver facilement son AMAP, son petit marché de producteurs « locaux »… alors que la campagne, berk , c’est froid et c’est triste.

Bref cette tendance écolo citadine me déroute, m’agace.. mais je la comprends également. Comment ne pas vouloir vivre la facilité ?

Du coup , pour la Creuse, je suis pessimiste: département décidément bien mal barré: y’a qu’a voir les annonces des maisons qui stagnent dans les vitrines des agences immobilières… et les agences qui ferment a tour de bras. Sans parler des services qui continuent a se faire la malle: plus de radiothérapie ici. Pour avoir une vie facile (voir digne d’interêt).. les ruraux, citoyens de seconde zone, n’ont qu’a aller vivre en ville.

Qu’en pensez vous ?

Tout d’abord, je constate que certaines théories écologistes fustigent la vie à la campagne au motif que les déplacements y sont couteux en carbone. Ces experts-là prônent la métropolisation : d’immenses villes denses, pleines d’innovations écologiques et reliées par TGV, et des campagnes productives (champs, usines…) ou récréatives (réserves naturelles…), bref sacrifiées au lieu d’être dynamisées.

Toutefois, je suis bien d’accord avec la nécessité de densifier. C’est du bon sens urbanistique ! Le foncier doit être réservé aux usages agricoles, à la forêt, à la biodiversité, pas au Super U. Il faut cesser cette artificialisation des terres, arrêter de bétonner et d’étendre les villes à l’infini  (dans le genre, la nouvelle ZI de Limoges, avec Leroy Merlin et Alinéa est un modèle : on dirait un genre de ville nouvelle, à des kilomètres et des kilomètres de Limoges… flippant !). Même chose à la campagne : non au lotissement trop loin du centre-bourg. Je suis même pour des maisons mitoyennes plutôt qu’isolées en parcelles. Quant à la petite maison dans la pampa, elle a un coût énergétique élevé tant en chauffage qu’en déplacements polluants. Sauf si elle est associée à un mode de vie autonome (grand potager, bois, basse-cour etc.).

C’est pour cette raison que les écoquartiers attirent ceux qui voulaient quitter la ville pour s’installer en campagne. Car ces personnes cherchent avant tout à se rapprocher de la nature, à bénéficier d’un logement plus vaste, plus écolo, avec un potager… Autant d’avantages qu’elles peuvent rencontrer dans un écoquartier urbain, les voisins sympas en prime et la dépendance à la voiture en moins ! Comme le dit justement Thomas, l’écoquartier, « c’est la campagne à la ville, c’est à dire avec la liberté de circuler à vélo, de sortir le soir, de trouver facilement son AMAP, son petit marché de producteurs « locaux » » -oui, ils peuvent l’être ! -.

Mais à la-campagne-à-la-ville, on peut opposer (ou ajouter) la-ville-à-la-campagne ! Meymac, Felletin ou encore Eymoutiers (pour citer les bourgs que je connais, sur le plateau), voilà des toutes petites villes, des bourgs de 2000-3000 habitants, où il est possible de vivre en maison mitoyenne, avec des voisins sympas, de cultiver pourquoi pas un potager commun, de circuler à vélo, de se ravitailler au marché de producteurs vraiment locaux, d’acheter collectivement en groupements d’achats… Je le sais : je le fais ! Je crois à l’avenir de ces bourgs ruraux, qui se sont dépeuplés au profit des grandes villes et des campagnes isolées. Les maisons de village comme celle que j’ai acheté n’avaient aucun succès… et ça commence à changer. Chez moi, le centre bourg se re-peuple de jeunes et de familles.

La vie dans ce type de ville/village (en gros entre 2000 et 6000 habitants, hors communes de banlieue), c’est bénéficier de tous les services (collèges, écoles…), commerces de base et loisirs à deux pas. Moi le matin, je pars à la crèche à pied, j’en ai pour 3 minutes chrono. Quand je dois aller à la Poste, c’est une minute. Le relais-colis, 2 minutes, le médecin 10 minutes à pied etc. Quelle qualité de vie ! Il y a aussi la joie de vivre entouré, de saluer les ados qui traînent, les commerçants bavards, de se tenir informé des évènements juste en papotant au marché… Le bonheur de manger de l’agneau élevé par des amis à moins de 10 km, des légumes cultivés bio à moins de 5 km…

La différence avec l’écoquartier des villes ?

Ben ça coûte beaucoup moins cher !

(et, allez, avouons… parfois H&M et Zara sont un peu loin…)

Autonome en courgettes !

21/09/2010

J’ai beau avoir un jardin mouchoir de poche, je n’ai pas manqué d’y semer quelques graines de courgettes. C’était des semences de « courgette verte non coureuse d’Italie », de la marque Biaugerme (un groupement de producteurs de semences bio & biodynamiques). Un vieux sachet datant d’il y a deux ou trois ans, je me suis dis allez essayons. Et bien les graines ont poussées -toutes !- et maintenant, on est autonomes en courgettes ! Bon, la saison est bientôt terminée mais en attendant, on les savoure !